Camille Millerand

Front de mer à Maghnia. Une ville- étape incontournable pour les migrants qui veulent rejoindre l’Europe via le Maroc. Mai 2014.

Mouss’, DJ algérien (veste bleue), est régulièrement sollicité par la communauté camerounaise pour assurer l’ambiance musicale comme ici lors d’un tournoi de football. Alger. Janvier 2015.

A Diar El Kef, un quartier précaire situé au dessus de Bab el Oued. Ici, les gens se sentent oubliés par L’Etat algérien. Chacun se débrouille comme il peut. Janvier 2015.

Dans un quartier en construction vivent une cinquantaine de migrants. Ici, la majorité des résidents sont originaires du Cameroun comme D., un résident de Derwisha qui souhaite conserver l’anonymat. Aïn Benian. Mai 2015.

Bain de minuit sur la plage abandonnée de Saint-Eugène. Septembre 2016

Depuis que Rodrigue a quitté Derwisha, il vit dans une grande maison à El Biar, un chantier en réalité, sur lequel il est chargé du revêtement d’enduit et de la peinture. Rodrigue dort mieux depuis qu'il est arrivé ici. Chaque week-end, il se rend à Derwisha pour retrouver ses amis. Aïn Benian. Septembre 2017.

Mur d’un immeuble de Diar El Kef, un quartier précaire situé au dessus de Bab el Oued. Janvier 2015.

Stella vit à Derwisha. Pour s’occuper, elle navigue sur les réseaux sociaux. Il est difficile pour les femmes migrantes de trouver du travail alors, parfois, elle coiffe ou cuisine pour les autres. Septembre 2016. Aïn Benian.

Walid, Hassan, Obeida, Abdou, Mohad, Rachid, Houdeifa et Midou à la fin de la première journée de l’Aïd. Il est 2 heures, Ils refont le monde. Demain c’est encore férié. Bologhine . Septembre 2016.

Sidi Abdellah est une nouvelle ville crée dans la commune de Mahelma dans la banlieue sud ouest d’Alger. C’est un gigantesque chantier dont seule une petite partie est habitée .Ici, la plupart des ouvriers journaliers sont des migrants subsahariens en route vers l’Europe. Décembre 2017.

Wassim, Abdelak, Walid et Midou dans la rue principale de Bologhine. Tout le monde ici a un emploi, voire deux."Mon rêve ? Avoir un travail stable, un logement et une voiture", raconte Wassim. Janvier 2015. Bologhine.

Fabrice est un résident de Derwisha. Sa femme et ses deux enfants vivent désormais à Clermont-Ferrand. Ses poches sont vides, Il se sent coupable de ne pas pouvoir assurer son rôle de père pleinement. Il espère les retrouver d’ici un an. Novembre 2016. Aïn Benian.

Economies d’un habitant de Climat de France, un quartier précaire situé sur les hauteurs de Bab El Oued. Avril 2014.

Michelle, 33 ans, est sans travail, sans lien avec le monde extérieur. Elle déprime dans la petite pièce avec sa fille Mira où elle passe la plupart de ses journées à attendre le retour du travail de Bob, son mari. Juillet 2016. Aïn Benian.

Partie de billard au bord de la route entre Constantine et Annaba. Mai 2014.

Autoroute inachevée située entre Constantine et Annaba. Mai 2014.

Jour de match. Une occasion pour les résidents de « Derwisha » de s’aérer l’esprit et se dépenser physiquement. Aïn Benian. Février 2017.

Arrivée de cent soixante-six personnes refoulées dans le désert par les autorités algériennes au centre de l’Organisation internationale des migrations (O.I.M.). Originaires de Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal, ils travaillaient sur des chantiers de B.T.P. à Alger, Oran et Maghnia. Janvier 2019. Arlit.

Rodrigue a photographié son retour au Cameroun et la traversée du désert. Là, la frontière entre l’Algérie et le Niger, en mars 2019.

Au marché Mboppi de Douala, les commerçants chinois vendent des copies de vêtements de marque en tout genres et en grande quantité. Mai 2019.

Rodrigue n’a plus de revenu fixe depuis qu’il est rentré d’Algérie. Il se «débrouille» comme il peut avec les économies de ses frères et celle de Morgane, « la reine mère ». Novembre 2019. Yaoundé.

Route principale qui mène à Nkoabang, un nouveau quartier de Yaoundé où vit Rodrigue avec ses deux frères. Mai 2019.

Boutique « Orange Money » depuis laquelle Rodrigue envoie de l’argent à sa mère qui vit dans un village excentré de Yaoundé. Douala. Mai 2019.

Morgane est surnommée « la reine mère ». Proche amie de Rodrigue et partenaire dans le travail. Elle était son contact de référence pendant son périple au Maghreb. Mai 2019. Douala.

Rodrigue a acheté plus de 300 poussins grâce à ses économies ramenées d’Algérie. Il les élève dans la ferme de sa voisine de quartier. Novembre 2019. Yaoundé.

Claquettes de Marion, la voisine de Rodrigue. Elle lui loue son poulailler pour compléter ses revenus. Mai 2019. Yaoundé.

Visite des cousins de Rodrigue chez sa sœur Béatrice. On refait le monde et échange les nouvelles de Yaoundé, le temps de préparer le déjeuner. Mai 2019. Douala.

Les « jongleurs » sont ceux qui multiplient les petits jobs. Ici, une vendeuse de gâteaux à 50 Francs CFA l’unité (0,077 centimes d’euros). Yaoundé. Novembre 2019.

Offres d’emplois recensées à Nkoabang. Le quartier où vit Rodrigue. Novembre 2019. Yaoundé.

Pascal, ancien résident de Derwisha vit à Naples depuis septembre 2016. Il visite le quartier de Spagnoli connu pour ce portrait de Diego Maradona. Trop occupé à chercher un emploi déclaré pour assurer les besoins de sa famille et renouveler son titre de séjour, il n’avait jamais pris le temps de visiter la ville. Naples. Février 2019.

Après quelques minutes d’explications en italien, il réussit à s’inscrire à une formation de barman qui va durer un mois. L’opportunité d’acquérir de nouvelles connaissances et d’obtenir un certificat italien. Pascal n’aime pas rester les bras croisés. Naples. Février 2019.

Mur d’un immeuble de Mercato, un quartier populaire situé à proximité de Piazza Garibaldi. Naples. Juillet 2020.

Olga, l’épouse de Pascal, est retournée à l’école pour mettre à niveau ses connaissances et obtenir l’équivalent du brevet des collèges. Aujourd’hui, elle doit acheter du papier millimétré pour Audrey, leur fille aînée, qui suit une formation en mécanique dans un lycée professionnel. Naples. Février 2019.

Commerçant ambulant, Piazza Garibaldi. A Naples, l’activité de « travailleur autonome » est répandue au sein de la communauté migrante. Statut pris en compte par la chambre de commerce, il est nécessaire pour espérer renouveler son titre de séjour en Italie. Naples. Juillet 2020

A Piazza Nolana, la communauté camerounaise de la ville a l’habitude de se rassembler pour se donner les nouvelles du jour et marchander les « bonnes affaires ». Naples. Juillet 2020.

Logements collectifs situés dans le quartier Mercato. C’est ici que Pascal loge, le temps d’effectuer ses démarches administratives. Au programme : son permis de conduire et le renouvellement de son titre de séjour. Naples. Juillet 2020.

Le dimanche, Pascal et sa famille se rendent à l’église du quartier pour la messe. Pour eux, c’est un lieu de socialisation. Olga fait partie de la chorale, Audrey est enfant de chœur. Pascal a décroché certains de ses jobs via le bouche-à-oreille des fidèles de la paroisse. Naples. Février 2019.

Maxime surnommé « Massimo » depuis qu’il vit à Naples, est un ami camerounais de Pascal. Pour financer ses besoins quotidiens, il vend des vélos d’occasion à piazza Nolana située dans le quartier Mercato. Naples. Juillet 2020

Pascal vient d’apprendre qu’il n’a pas obtenu son permis de conduire qu’il vient de passer deux jours avant. Il est dépité à l’idée de devoir annoncer cette nouvelle à sa famille. Naples. Juillet 2019.

Anana, nouveau quartier de Michelle et Mira où des églises sont en construction. Octobre 2020.

Mira et Michelle à Yamoussoukro. Octobre 2020.